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« Les genêts, doucement balancés par la brise,
Sur les vastes plateaux font une houle d’or ;
Et tandis que le pâtre à leur ombre s »endort
Son troupeau va broutant cette fleur qui le grise. »
Au début du siècle dernier, François Fabié, en quelques vers, peint ce vaste plateau du Lévézou entre Atlantique et Méditerranée, sur lequel les collines au dos usé entourent les Hauts Monts formés de gneiss, de schistes et de calcaire, zone de landes et de vaste solitude soumise aux longs hivers rigoureux et aux étés torrides.
La main de l’homme a dû, tout au long des siècles être très forte pour tirer nourriture de cette terre où croissent naturellement le chêne, le hêtre, la fougère, l’aubépine, la bruyère et surtout le genêt qui, au moment de la floraison, semble, par un contraste bizarre, enfermer ce pays dans un cadre d’or.
Prades-de-Salars s’identifie parfaitement à cet environnement où les valeurs premières demeurent. Celui qui aux créations de l’homme préfère l’attrait naturel des campagnes, retrouve en ces lieux tout ce qui a, de tous temps, rendu si attirant ce magnifique pays où même les traditions sont demeurées intactes.
Prades de Ségur fut en 1110 la première sauveté du Rouergue. Est-ce ce qui en fit un havre de tranquillité au travers des temps. Ceux qui auront le bonheur de passer près du village à l’heure de l’Angélus quand s’éclaire ou s’obscurcit le Plateau pourront entendre tinter les cloches, signe de paix, comme elles le font chaque jour depuis des siècles en ce coin de vieille terre de France.
Le travail et la ténacité des habitants remodelèrent le paysage économique. L’élevage, la traite d’ovins ou bovins sont devenus les principales sources de revenus des agriculteurs. L’industrie productrice d’énergie a interrompu le cours de nombreux torrents au débit impétueux pour offrir à cette région de magnifiques plans d »eau, paradis des amateurs de sports nautiques.
Éloigné des grands centres industriels, pays à vocation essentiellement agricole, le Lévézou s’est ouvert depuis des années au tourisme rural.
Vivre avec son temps s’impose. Le tourisme et l’agriculture, bien que porteurs d’emplois, ne peuvent suffire à éviter l’attirance des métropoles Rodez, Albi ou Toulouse. Le rôle des élus est de préserver l’attractivité du Plateau : aider le développement du commerce et surtout de l’artisanat.
Les créations de zones artisanales et d’habitations sont devenues nécessaires au maintien de la vie sur la Commune. Exploiter raisonnablement le filon de la proximité de la ville en offrant une existence simple mais riche à la campagne est un autre volet à ne pas négliger. Soutenir la vie associative déjà bien implantée à Prades fait partie du développement et du maintien de la qualité de vie proposée aux habitants.
Cet ensemble de choses permettra à des jeunes couples de ‘installer dans un cadre champêtre où ils côtoieront les »anciens » du village, loin des méfaits des grandes concentrations urbaines. Ils y trouveront un home de verdure et de quiétude entre le bras de la Fage du lac de Pareloup et les ruisseaux de Cadousse et du Bage. Afin de conclure ces projets, pourquoi ne pas prévoir à terme le création d’une unité de vie pour personnes âgées.
En plein centre du Département, entre Rodez, Millau, jouons à fond la carte de la solidarité »Lévézou » par une intercommunalité forte et entretenons avec nos partenaires communaux, départementaux, régionaux, nationaux, voire européens, des relations de services durables.
Sachons surtout transmettre et développer les qualités intrinsèques qui ont fait la force et la réputation des habitants du site : honnêteté, respect d »autrui, discrétion, travail et sérieux dans l’accomplissement de celui-ci.
Enfin, n’oublions pas de ponctuer tout cela par des moments de forte convivialité : c’est un autre aspect de la vie sur le Plateau mais qui ne doit pas être négligé !
Tout un programme : réalisons le ensemble.
Jacques GARDÉ, Maire de Prades de Salars